En quête d'une géologie cosmique et sensible, et inspirée par le livre Les trésors de la mer rouge de Romain Gary, Julie Navarro peint des objets célestes qui vibrent silencieusement. Sa recherche picturale est propice aux transpositions poétiques. En savoir plus

La série de peintures et le photogramme de la vidéo éponyme sont présentés à Mach 1 en 2019, à la galerie Julio, par le critique d’art Laurent Quénéhen  :
“ Mach 1 est un projet sur les moments où tout peut s’accélérer, sur le cosmos et les trous noirs, sur le cœur qui s’affole, sur le son visible lors du bang supersonique, lorsque la vitesse de la vie dépasse celle du son. Ce que l’on perçoit juste avant que cela arrive.Il est des installations à la limite de la magie noire, des incursions dans l’irréel, des survols de territoires inconnus. Les artistes de Mach 1 élaborent des plans, essaient des œuvres de persuasion, imaginent des tactiques et installent de nouveaux univers entre la réalité, la science et l’art. Cette exposition croise la vitesse du son à celle de la monstration hic et nunc, un moment fulgurant qui bat la chamade au cœur de chaque œuvre et rallume encore les étoiles.(...) Julie Navarro travaille par association d’idées à l’élaboration de sensations visuelles. Elle a photographié un objet volant non identifié qui survolait la campagne française. Malgré la brume matinale, l’artiste a réussi à capter ce vol éphémère, en tirant une masse saisissante et fantomatique. En réalité un phénomène physique rare couplé à un voyage en train qu’elle a filmé et associé à cette apparition. Autre vision tout aussi poétique de son travail, la peinture « Black Diamond », un diamant noir vivant comme un œil géant dans l’espace, ainsi que Rihanna dans sa chanson « Diamonds » l’a également entrevu : « So shine bright tonight, You and I – Eye to eye – So alive – We’re beautiful like diamonds in the sky ». Laurent Quénéhen, 2019 extrait du texte d’exposition de Mach 1 avec Julie Dalmon, Julie Navarro, Daniela Zuniga. “