Vidéo, 23’’ (format commandé par CAC 23 en Creuse), 2018
avec la participation des bactéries physarum polycephalum, paysage d’empreintes en alginate coloré, jus de fleur de clitoria bleu nuit, gélose pailletée à la poussière de mica.
Production : La Petite Escalère.
Rosace est un travail sur la notion de paysage, et la place de l’homme, entre mémoire de l’eau, mémoire du corps, et déplacement du vivant.
L’effet kaléidoscopique de l’image génère la forme d’une rosace vivante dont le cœur se dilate, se rétracte au rythme de la musique techno. Les physarum polycephalum jaune (élevage du laboratoire d’Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS) et orange (élevage creusois) dansent sur la surface cosmique.
Le film est né d’une longue collaboration, tout au long de l’année 2018/19, avec des résidents de l’EHPAD du Prissé, atteints de troubles Alzheimer, et des élèves de l’école primaire du Prissé, dans le cadre d’une invitation de La Petite Escalère. Nos peaux et nos mains se sont rencontrées dans la danse pour ensuite former de nouvelles utopies-paysage, scellées dans de l’alginate grâce au moulage en creux des points de contacts. Les physarum polycephalum sont entrés en scène. Êtres primitifs d’avant la préhistoire, les bactéries unicellulaires représentaient pour notre groupe la plus vivante et éternelle des empreintes augmentées. J’ai filmé, en time laps, leur mouvement. L’effet kaléidoscopique génère la forme d’une rosace vivante dont le cœur se dilate, se retracte au rythme de la musique techno. Les physarum polycephalum jaune (élevage du laboratoire d’Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS) et orange (élevage creusois) dansent en choeur sur la surface cosmique.
La vidéo Rosace fait partie de l’installation # L’éternité commence un soir par un jardin, 2019 (chapelle-serre creusoise, moustiquaire, acrylique, 250 cm x 150 cm x 300 cm).