Ecole Féministe de peinture, cccod | centre de création contemporaine olivier debré, Tours.
Invitée par l’artiste Ad Minoliti à l’occasion de son exposition personnelle, Maria Ibanez Lago, artiste, et Elodie Stroecken, commissaire d’art.
https://www.youtube.com/watch?v=GXs3AF48Pl4
Lors de sa conférence intitulée “dissoudre* le paysage”, Julie Navarro traverse son travail en le faisant résonner avec celui d’Ad Minoliti** sous le prisme du féminisme, et des tensions troubles entre le monde réel et la fiction. Dans l’atelier pratique qui suit, Julie Navarro invite les participants à faire corps autrement, au contact de l’autre. Ensemble, ils déplacent les fonctions humaines traditionnelles en créant de drôles de personnages.
* Ce verbe est issu du latin solvere, qui signifie d’abord “détacher, délier”, puis “payer, s’acquitter d’une dette”, “désagréger, dissoudre” et, enfin, “résoudre, trouver la solution”.
** Au sein de "Play Theater" d'Ad Minoliti sont activées des sessions de l’École Féministe de Peinture, concept que développe l'artiste depuis 2018. Dans cette école éphémère, se succèdent une série d’ateliers destinés à tous les publics, chacun orienté sur un genre spécifique de la peinture. Le portrait, le paysage, l’histoire, la nature morte, le « petit genre » comme elle le nomme, sont ainsi passés au crible, à travers une approche queer, par une assemblée d’artistes, d’auteur(e)s, et d’universitaires.
Sont alors abordées des questions relatives à l’égalité des sexes, à la question des minorités et de leur accès à la culture, la question des impacts de la colonisation sur les mœurs, sur le paysage...
Ad Minoliti souhaite que cette école s’inscrive vraiment dans la cité et devienne un espace de liberté et d’expression, pour tous.